Dark Side Of The Moon / Le Chateau des Etoiles 2 Vs. The Human Duplicators

LA BD:

C'est quoi : LE CHATEAU DES ETOILES 2

C'est de qui ? A. Alice

La Couv':

Déja lue sur B.O BD? Oui.

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres, un lien vers le site :

http://www.editions-ruedesevres.fr/le-ch%C3%A2teau-des-%C3%A9toiles-t2

Une planche:

Ca donne Quoi ? Suite de l’excellent premier tome sorti l’an passé et changement assez radical d’ambiance puisqu’on passe des hauteurs des Alpes à…la face cachée de la Lune. L’éthernef qui emporte notre équipe d’aventuriers malgré eux connaît en effet un problème et doit s’y poser en catastrophe. Là les tensions montent alors que les rations diminuent et des clans se forment.  On passe de l’atmosphère à la Myazaki du tome 1 à celle d’un film de S.F des années 50 (époque où, sans effets spéciaux qui chiffrent en milliards de dollars, on savait captiver son public), Alex Alice fait très fort, posant un suspense haletant  tout en gardant l’esprit merveilleux de la série, le style graphique est toujours aussi abouti, les épisodes dans le palais sur la lune sont notamment superbes et cet épisode « conclue » ce premier diptyque en beauté.

LA MUSIQUE

C'est Quoi ? THE HUMAN DUPLICATORS

C'est de Qui   Leith Stevens

La couv' 

Déjà entendu par ici? Oui

On peut écouter?

Ca donne Quoi ? Une série Z irregardable aujourd’hui et qui, déjà à l’époque, partait avec toutes les mauvaises cartes pour être un succès quelconque… sauf sa B.O. En effet Stevens, dans son élément et pourtant sans budget, expérimente sons improbables et gimmicks efficaces sur des montées instrumentales quasi jazz chargées en adrénaline. Très rythmique, voire percussive, la musique de ce nanar est étonnante de fraicheur et d’inventivité survoltée. On aurait il est vrai pu sélectionner une bande son moins décalée avec un autre effet car The Human Duplicators est certes parfois un peu « too much » pour ce second volet du Château des Etoiles mais elle en rehausse judicieusement les parties (nombreuses au final) où le suspense s’invite dans le scénario.

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Une chronique par Fab