LA BD:
C'est quoi : J’AI TUE PHILIPPE II DE MACEDOINE
C'est de qui : I. Dethan
La Couv':
Déjà croisée chez B.O BD? Oui
C’est édité par? Glénat, un lien vers le site :
http://www.ventsdouest.com/bd/j-ai-tue-philippe-ii-de-macedoine-9782749307909.htm
Une planche:
Ca donne Quoi : C'est le nom d'Isabelle Dethan sur la couverture de ce troisième tome de la série concept "J'ai tué..."qui m'a immédiatement accroché. En effet si vous êtes des habitués du coin vous vous souvenez qu'elle est l'auteur (entre autres séries d'époque) du très réussi et documenté Ombres du Styx, sommet de suspense antique. Une fois de plus elle occupe tous les postes sur ce one shot qui retrace les derniers mois de la vie du père d'Alexandre Le Grand. C'est via ce dernier que son géniteur sera mis à mort, Alexandre étant déjà, à 18 ans, un homme avide de pouvoir et de conquête, il n'hésitera en effet pas à utiliser le désir de vengeance d'un garde d'élite de Philippe pour mener à terme son funeste projet. Soignant comme d'habitude aussi bien son fond et sa forme, Dethan propose un scénario fort bien mené où petite et grande Histoires se mêlent, le tout dans une Pella fidèlement retranscrite par des aquarelles superbes aux couleurs chaudes. Si le reste de la collection est au diapason nous aurons l'occasion de lire d'intéressantes choses.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? THE LAST DAYS OF POMPEI
C'est de Qui ? Lavagnino
La couv'
Déjà entendu sur le site? Non
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Lavagnino, dont le seul coup d'éclat reste la B.O du Othello d'Orson Welles, a œuvré dans tous les genres mais surtout…dans la série Z! Du western fauché à la parodie de James Bond en passant par le mélange improbable (horreur péplum), l'italien n'a jamais été trop regardant sur ses interventions. Il faut savoir cependant que le monsieur, de formation classique, a composé une poignée de symphonies, des œuvres de musique de chambre et même un opéra avant de tomber dans la musique de film (il en écrira plus de 300 en vingt ans!) Pour cette huitième (8!) adaptation du roman de Bulwer-Lytton, dont la réalisation à été confiée au dernier moment à Sergio Leone qui ne faisait pas encore porter le poncho à Eastwood à l'époque, Lavagnino conjugue la composition classique aux codes du péplum (qui est alors à l'apogée de son succès) pour livrer une partition épique pas dénuée de romance ni de suspense, aux mélodies et thèmes plus soignés que l'on aurait pu espérer. Si parfois un brin grandiloquente, la B.O de ces Derniers jours de Pompéi n'est pas désagréable en accompagnement de ceux de Philippe de Macédoine.
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Une chronique par Fab