Retour sans scandale / Le Retour d'Antoinette Vs. Notes On A Scandal

LA BD:

C'est quoi : LE RETOUR D’ANTOINETTE

C'est de qui : O. Vieweg

La Couv':

Déja croisé sur le site? Non

C’est édité chez qui ? EP Editions, un lien vers le site :

https://www.facebook.com/EPeditions

Une planche:

Ca donne quoi ?  Antoinette est une jeune femme a qui tout réussit: mariée à un acteur en vogue a Hollywood, sa carrière de publiciste est en plein boom, et elle attend même un enfant. Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes si le souvenir lancinant de sa jeunesse en Allemagne ne cessait de la hanter. Tête de turc de ses petits camarades de l'époque, elle a souffert le martyr. Aujourd'hui quelque chose la pousse à retourner sur les lieux de son enfance, pour le meilleur et pour le pire. Dans un style graphique, aux tons sépias, faussement enfantin, proche de celui d'Agnes Maupré par exemple, Olivia Vieweg, pour sa première œuvre traduite chez nous, livre un album dur et sans concessions à la conclusion surprenante. Une intéressante découverte.

LA MUSIQUE

C'est Quoi ? NOTES ON A SCANDAL

C'est de Qui   P. Glass

La couv':

Déjà entendu sur B.O BD? Oui

On peut écouter?

Ca donne Quoi  Si on accole souvent le terme « atmosphérique » à Phillip Glass ce n’est pas volé. La particularité la plus intéressante de ce Notes On A Scandal c’est que Glass a écrit sa partition en imaginant ce que ressentait le personnage de Judi Dench dans le film, sachant qu’elle s’enfonce peu à peu dans l’obsession et l’incertitude, la perte de repères. Le résultat est donc à l’avenant, passant d’un calme olympien à une ambiance déstabilisante. Rarement on aura entendu (à part chez Hermmann probablement) les cordes aussi bien mises à contribution. Les envolées dramatiques de ces dernières sont une vraie réussite dans le domaine de l’illustration musicale de la tenson psychologique. Une B.O qui tranche quelque peu avec certains travaux « underscoring » de son auteur (à qui elle a valu une nomination aux Oscars) mai qui se révèle parfaite pour le récit de Olivia Vieweg.

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Une chronique signée Fab