Destin (Noir) de Reine / Alienor Vs. Wolf Hall

LA BD :

C'est quoi : ALIENOR, LA LEGENDE NOIRE TOME 4.

C'est de qui : Delalande, Mogavino, Gomez.

La Couv':

Déja lu sur B.O BD? Oui sur les tomes précédents.

C’est édité chez qui ? Delcourt, un lien vers le site :

https://www.editions-delcourt.fr/serie/reines-de-sang-alienor-la-legende-noire-4.html

Une planche:

Ca donne Quoi ? Si on vous proposait que, par exemple Game Of Thrones, ne dure que 5 saisons, même si, sur  2 ou 3 saisons de plus, la qualité était garantie, seriez-vous assez fous pour accepter ? Nous non. Et bien il en va de même pour Aliénor, l’excellente série du trio magique Delalande, Mogavino, Gomez. Prévue au départ en trois tomes, la série s’est vite vue enrichie d’un second triptyque et, chez B.O BD, on ne s’en plaindra pas. Dans ce nouvel album, à la couverture magnifique, notre pauvre Reine de France se retrouve bien embêtée quant aux choix peut être un peu cavaliers qu’elle a fait dans le précédent (sa décision de quitter le Roi), tandis que son amant, Vicenzo, est quant à lui impliqué, bien malgré lui, dans une situation dangereuse qui va l’obliger à accomplir de peu glorieux actes dont les conséquences lui retomberont bientôt dessus. Finalement ce n’est pas anodin si l’on parlait de Game Of Thrones ; mélangeant avec beaucoup de talent la petite histoire et la Grande, les deux scénaristes livrent un épisode riche en action, en rebondissements et en intrigues à la fin très réussie. Les graphismes et la narration de Gomez font encore des merveilles pour donner vie au destin d’Aliénor, série historique de haut vol.

LA MUSIQUE

C'est Quoi ? WOLF HALL

C'est de Qui  D. Wiseman

La couv' 

Déjà entendu dans le coin? Bizarrement non.

On peut écouter?

Ca donne Quoi : Ce qui ressort du très beau score de cette mini-série anglaise c’est le quasi parfait équilibre entre l’utilisation des instruments de l’époque Tudor et de ceux plus actuels. Debbie Wiseman, compositeur chevronnée dans son pays, s’inspire de l’atmosphère austère et riche du roman (et de son adaptation) pour écrire sa partition, cultivant une ambiance dépaysante et immersive notamment grâce aux percussions omniprésentes sur lesquelles le luth et la mandoline sonnent parfois quasi exotiques. Si quelquefois un brin en retrait par rapport à l’action fournie de ce nouvel épisode d’Alienor, il n’en n’est pas inintéressant avec, loin de là, leurs qualités respectives se complétant à merveille.

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Une chronique de Fab