Vis ma Vie de Magicien et Détective / Le Magicien de Whitechapel Vs. Private Life Of Sherlock Holmes
LA BD:
C'est quoi : LE MAGICIEN DE WHITECHAPEL. JERROLD PICCOBELLO.
C'est de qui : Benn
La Couv':
Déja croisé sur le site? Non
C’est édité chez qui ? Dargaud, un lien vers le site :
http://www.dargaud.com/magicien-de-whitechapel/album-7016/jerrold-piccobello/
Une planche:
Ca donne Quoi Si les thèmes abordés dans ce premier tome au graphisme franco-belge à l’ancienne ne sont pas dénués d’intérêt : permutation de la figure paternelle, initiation salvatrice, mythe de Faust …la mise en bouche qu’il constitue est peut être un peu longue. Pour une trilogie, dédier tout un tome à introduire protagonistes et histoire (via des flashbacks) peut paraitre un brin rédhibitoire. Néanmoins, le savoir-faire artistique de l’auteur, l’ambiance victorienne de son récit, et la promesse d’une suite « diabolique », font qu’il faudra s’intéresser aux tomes suivants de ce Magicien. Si je devais faire un parrallèle avec le Septième Art, je dirais aux connaisseurs que cette série pourrait être un mélange hasardeux mais inspiré d’un Illusionniste et de La Beauté du Diable.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? THE PRIVATE LIFE OF SHERLOCK HOLMES
C'est de Qui M. Rozsa
La couv'
Déjà entendu chez B.O BD? C’est le champions toute catégorie du site je dirais.
On peut écouter? Une suite:
Ca donne Quoi : Quand le grand Billy Wilder s’attaque au héros de Conan Doyle en en donnant une version aussi fidèle que personnelle dans un film magnifique (et pourtant massacré par les studios avant sa sortie) et qu’il demande à Miklos Rozsa avec qui il n’a plus travaillé depuis des lustres d’adapter son concerto pour violons en musique pour le film, ce dernier est enchanté. Certaines de leur collaborations figurent parmi les meilleurs scores de la carrière du compositeur (qui comporte pourtant de véritables chefs d’œuvres, les habitués de B.O BD le savent) et le concerto est probablement l’une des œuvres les plus soignées de Rozsa hors B.O. Son caractère évocatif, dramatique et romantique à la fois, très cinématique en un mot, se prête fort bien à l’adaptation que demande Wilder, Rozsa devra également écrire du matériel supplémentaire pour certaines scènes notamment celles d’action ou à l’ambiance plus fantastique. Hélas les coupes drastiques opérées par la United Artists ne permettront pas d’apprécier l’œuvre à sa juste valeur (pas plus que celle de Wilder d’ailleurs), fort heureusement, sur la galette on la trouve dans son intégralité et en plus fort bien jouée par l’Orchestre de Prague. Un plus indéniable sur ce premier tome de Whitechapel qui y gagne en atmosphère et en intensité.