Conclusion de notre troisième cylce Erotique avec une relecture de conte assez réussie!
LA BD:
C'est quoi : BLANCHE NEIGE. LA REINE VENENEUSE.
C'est de qui : Trif
La Couv':
Déja lu chez nous? Non
C’est édité chez qui ? Tabou, un lien vers le site :
Une planche:
Ca donne Quoi On en a parlé il ya peu encore, les contes, au départ ne sont pas forcément destinés aux enfants, et sont même chargés de significations et symboliques clairement adultes. Si la version de Blanche Neige de Trif reprend le costume de l’héroïne version Disney, croyez-moi, la comparaison s’arrête là (mais en même temps vous vous en doutiez, on est quand même en plein cycle érotique !). La jeune fille est loin de faire le ménage, elle passerait plutôt du temps à se faire initier aux plaisirs de la chair par ses servantes tandis que sa marâtre- dont une grande partie de l’album est consacré aux origines- est une croqueuse d’hommes fatale. Les nains ne sont pas bien futés et n’hésitent pas longtemps à accepter Blanche Neige même si on a peu de doutes sur leurs raisons ! Et puis, autre bonne idée de cet album, les nains en question servent en fait la reine pour qui ils cachent un sacré secret…en la personne de Raiponce et son pouvoir d’éternelle jeunesse. Relecture intelligente, plutôt originale et, évidement sexy du conte, dont le dessin, très fumetti, reste classique mais agréable.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? DELLAMORTE DELLAMORE
C'est de Qui M. DeSica
La couv'
Déjà entendu dans le coin? Non
On peut écouter?
Ca donne Quoi Bon sang ne saurait mentir, et ce n’est pas le fils de Vittorio De Sica qui viendra infirmer l’adage. En effet, après avoir mis en musique –fort bien- quelques très bons longs métrages de son papa, Manuel se frotte au fantastique burlesque avec cette adaptation d’une œuvre du créateur de Dylan Dog où Ruppert Everett et François Hadji Lazaro (celui des Garçons Bouchers pour les esthètes parmi nous) exterminent du mort vivant (avec poésie, on n’est pas dans Walking Machin là hein !). Outre de fréquents clins d’œil aux classiques de la Hammer, De Sica ne se prive pas de « citer » également le Elfman de chez Burton ; bon après, époque aidant, on n’échappe pas aux synthétiseurs et autres arrangements aux sonorités qui sévissaient encore au début des années 90, mais c’est assez minime et n’enlève pas à l’atmosphère gothico-fun de cette B.O qui donne un air encore plus décalé à cette reprise érotique de Blanche Neige.