LA BD:
C'est quoi : CHRONIQUES DE NOTRE MERE LA GUERRE
C'est de qui : Kris, Mael, Cuvillier, Bailly, Hardoc, Pourquié…
La Couv':
Déjà croisé sur B.O BD? Certains oui (même plusieurs fois)
C’est édité chez qui ? Futuropolis, un lien vers le site :
http://www.futuropolis.fr/fiche_titre.php?id_article=790447
Une planche:
Ca donne Quoi ? De 2009 à 2012 Kriss et Mael ont crée l’une des séries les plus abouties et marquantes ayant pour cadre la Première Guerre Mondiale (et dieu sait qu’il y en a eu des caisses !). Plébiscitée de par chez nous (et quasiment partout ailleurs) Notre Mère La Guerre est une histoire qui vous prend aux tripes grâce à un mélange habile de récit de guerre et d’enquête policière glauque intimement mêlés. On se débarrasse apparemment difficilement d’une expérience pareille puisque nos deux auteurs (et surtout Kriss) reviennent aujourd’hui avec ces chroniques qui ne sont ni une suite ni un « spin-off », mais une suite de récits courts sur des personnalités qui ont marqué les auteurs pendant les recherches sur le sujet, un hommage fort et prenant aux sources de la série. Le scénariste a fait appel à différents artistes pour mettre en images les chapitres de cet album, l’ensemble fait preuve d’une belle unité. Le tout est entremêlé de scènes où l’on retrouve les auteurs, liant l’ensemble. Une bien belle conclusion qui va permettre à Kriss et Mael de nous emmener en Amérique pour leur prochaine saga.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? YPRES
C'est de Qui ? The Tindersticks
La couv'
Déjà entendu sur B.O BD? Oui (en partie)
On peut écouter?
Ca donne Quoi : Au début de 2011, les Tindersticks se sont vus commandé la création d’un paysage musical pour l’exposition permanente du centenaire de 14-18 au musée d’Ypres (en Belgique). Si l’exercice de la B.O ne leur était pas inconnu (nous avons entendu Out Of The Furnace de l’un de leurs membres et je vous proposerais tantôt le très beu Trouble Every Day de Claire Denis) ici il est plus question d’accompagner les déambulations des visiteurs. Ils ont réalisé ce concept musical si particulier via des boucles orchestrales sans début ni fin marqués, la musique est basée sur la personnalité du lieu (Staples et McKinna ont par exemple choisi une tonalité en Fa par rapport entre autre à la résonance du bâtiment, c’est dire !) et inspirée par les horreurs de la Guerre via certains monuments commémoratifs. Poésie tragique, mélancolique voir dépressive à force, l’ensemble fait de ces chroniques de Notre Mère un épilogue/testament poignant.