Gentleman Cambrioleur / Arsène Lupin. Les Origines Vs. Affair Of The Necklace

LA BD:

C'est quoi : ARSENE LUPIN. LES ORIGINES

C'est de qui : Deschodt, Abtey et Gaultier

La Couv':

Déjà croisé sur B.O BD?  Oui pour le dessinateur.

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres, un lien vers leur page facebook :

https://www.facebook.com/ruedesevresBD?fref=ts

Une planche:

Ca donne Quoi ? Des grandes figure littéraires du roman populaire français, Arsène Lupin est de celles qui n’ont pas eu droit à beaucoup d’adaptations en BD. Injustice fort bien réparée aujourd’hui avec la parution de ce premier tome (sur 3) s’intéressant à la jeunesse du personnage. Si les deux scénaristes, dont c’est la première incursion dans le 9° Art, donnent leur propre version d’une partie de la vie de Lupin finalement peu évoquée par Maurice Leblanc, on est assez loin des quelques bribes connues, mais l’esprit des nouvelles est bel est bien présent. Dans une ambiance digne des grands romans feuilletons de l’époque, ils nous entrainent sur les pas du jeune garçon, enfermé au bagne, qui va être choisi par un aristocrate pour devenir son fils adoptif puis envoyé dans un pensionnat pour suivre une éducation hors du commun (mais ça ce sera pour les prochains tomes). Scénario mouvementé, riche en scènes fort bien écrites (Benoit Abtey est par ailleurs l’auteur d’un recueil de nouvelles sur Lupin) et mis en image par Christophe Gaultier et son trait anguleux et expressif que l’on retrouve avec grand plaisir sur B.O BD après le Fantôme de L’Opéra ou encore le Suédois. Vivement la suite !

LA MUSIQUE

C'est Quoi ?  THE AFFAIR OF THE NECKLACE

C'est de Qui ? D.Newman

La couv' 

Déjà entendu chez nous? Oui

On peut écouter? La Suite:

Ca donne Quoi  Si le film, malgré un scénario intéressant basé sur un fait reel et un soucis de la reconstitution historique honorable, n’a pas rencontré son public (en partie à cause de l’interprétation désastreuse de son actrice principale diront certaines mauvaises langues), le score de David Newman vaut clairement que l’on s’interese à lui de plus près. Avec des influences baroques prononcées, mais une orchestration résolument contemporaine, Newman parsème sa partition racée de voix féminines aux antipodes, de cordes subtiles et pour les instruments plus d’époque, de hautbois, de harpe ou encore de clavecin. Les passages plus sombres sont quand même fort bien représentés, l’ensemble faisant un accompagnement à ce premier tome de la jeunesse d’Arsène Lupin certes parfois un brin décalé niveau ambiance historique mais des plus original.