LA BD:
C'est quoi : ADAM CLARKS
C'est de qui : Hautière et Lapone
La Couv':
Déjà croisé chez nous ? Non
C’est édité chez qui ? Glénat, un lien vers le site :
http://www.glenatbd.com/bd/adam-clarks-9782723485654.htm
Une planche:
Ca donne Quoi ? Grand album qui attire d'abord par son style graphique, cet Adam Clarks est un peu la rencontre incongrue entre Souvenirs de l'Empire de l'Atome et le Parker version Cooke. Dans une Amérique des 60's uchronique, Clarks est une sorte de gentlemen cambrioleur qui collectionne aussi bien les conquêtes féminines que les objets de valeur qu'il dérobe la nuit aux riches individus dont il fait la critique le jour dans ses chroniques mondaines. Il va se retrouver piégé par le KGB et la CIA dans une affaire d'espionnage corsée. Racontée par un narrateur extérieur, à la façon d'un épisode de Twilight Zone (dont on remarque un clin d'œil en début d'album), ce -premier ?- tome, si pas forcément aussi virtuose que les références sus-citées, est très agréable à lire. L'intrigue est certes lambda mais le traitement graphique que ce soit niveau dessin, colo ou narration, est original et efficace.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? TOPAZ
C'est de Qui ? M.Jarre
La couv'
Déjà entendu dans le coin? Oui
On peut écouter?.
Ca donne Quoi Hitchcock réalise son petit James Bond perso, mais n’a plus personne sous la main pour en composer la musique vu qu’il s’est brouillé avec son collaborateur de longue date, Bernard Herrmann sur le Rideau Déchiré (les habitués du coin s’en souviennent). C’est le français Maurice Jarre, installé aux States à l’époque et couronné de deux statuettes, qui est choisi pour la tâche. Il ne verra Hitchcock que quelques minutes et, entre cette frustration et la pression inhérente à la succession, Jarre confiera que ce ne fut pas l’expérience la plus agréable de sa carrière. Néanmoins, et malgré l’échec relatif du film, le réalisateur anglais remerciera son compositeur pour le « grand score » qu’il aura produit. Variété et originalité sont les deux termes qui viennent à l’esprit à l’écoute de la musique de l’Etau (notre titre en V.F). N’hésitant jamais à expérimenter, désireux d’écrire quelque chose d’efficace, de respectueux du genre tout en étant très personnel, Jarre utilise des instruments inattendus (Ondes Martenot, accordéon, cithare,…) et emprunte au folklore cubain pour colorer sa partition. Un score pétri de qualités dont l’ambiance générale colle pas mal du tout avec ce Adam Clarks.