La main de la Némesis / Chroniques de Moriarty Vs. The Hand

LA BD:

C'est quoi : LES CHRONIQUES DE MORIARTY 1.

C'est de qui :Cordurié & Fattori

La Couv':

Déja croisé chez nous ? Oui pour le scénariste.

C’est paru chez qui ? Soleil, un lien vers le site :

http://soleilprod.com/album/2937/s%C3%A9rie/SHERLOCK+HOLMES+-+LES+CHRONIQUES+DE+MORIARTY/titre/Renaissance

Une planche:

Ca donne Quoi   Cordurié continue son extrapolation de l'univers de Sherlock Holmes face au mythe de Cthulhu en nous proposant aujourd'hui de nous pencher sur le cas Moriarty. Ce premier volet des Chroniques débute où l'on avait quitté la némésis de Holmes, lors de sa mort présumée aux chutes de Reichenbach. Il s'avère que le machiavélique professeur s'est en fait sacrifié pour empêcher d'innommables déités d'envahir notre monde. S'il a réussi à revenir d'un monde parallèle où il a subi les pires tourments il n'en n'est pas indemne pour autant et a décidé de tout faire pour contrer les êtres terribles qu'il a dû affronter. Mélange bien dosé d'action et d’épouvante, remplissant consciencieusement le cahier des charges de la série 1800, cette nouvelle série ravira  grâce à un scénario inventif et un style graphique réaliste et nerveux, les amateurs de genre, les fans des écrits de Lovecraft (peut être plus que ceux de Conan Doyle) et ceux qui ont aimé les précédentes incursions Holmesiennes de l'auteur.

LA MUSIQUE

C'est Quoi ? THE HAND

C'est de Qui  J.Horner

La couv' 

Déjà entendu sur le site ?  Oui

On peut écouter?

Ca donne Quoi : Ce score est l'un des tout premiers que Horner ait composé. La Main Du Cauchemar raconte l'histoire d'un dessinateur de comics (petit jeu, retrouverez-vous de qui sont les dessins que l'on voit dans la séquence ci-dessus?) qui perd sa main dans un accident de voiture. Bientôt cette dernière va revenir le hanter et le pousser au crime. Les cinéphiles auront reconnu le principe du film La bête à cinq doigts, avec Peter Lorre, dont nous avions entendu le très bon score il y a quelques mois déjà. Oliver Stone, pour son second long métrage, écrit et produit par lui-même, réalise donc un remake pas inintéressant mais qui n'apporte pas grand-chose à l'histoire originale si ce n'est de la faire découvrir à un public américain qui a une sainte horreur des vieilleries en noir et blanc (!). Niveau B.O, Horner passe d'un thème au piano un brin dégoulinant qui lorgne sans vergogne vers celui de l'exorciste à des envolées de cordes hystériques qui font penser à du Herrmann sous crack. Si l'ensemble est efficace (c'est rien de le dire), ce n'est pas ce que le genre à proposer de mieux. Néanmoins c'est de rigueur sur ce premier volet des chroniques de Moriarty.