24 septembre 2014 3 24 /09 /septembre /2014 07:46

 

 

 

LA BD:

 

C'est quoi : LA GUERRE DES SAMBRES. MAXIME ET CONSTANCE 1.

 


C'est de qui : Yslaire & Boidin

 

 

La Couv':

 

 

Déjà croisé  chez nous ? Oui.

 

 

C’est édité chez qui ? Glénat, un lien vers le site :

http://www.glenatbd.com/bd/la-guerre-des-sambre-maxime-constance-tome-1-9782723499200.htm

 

Une planche:

 

 

Ca donne Quoi ? Voici le premier tome du dernier cycle des origines des Sambre, avec à nouveau le doué Boidin en charge du dessin. Yslaire, alors qu’il arrive au terme de sa saga, n’hésite pas à ternir le tableau généalogique, affublant le beau père de Maxime Augustin (personnage clé s’il en est) de la pire perversion qu’il soit. Ainsi le parâtre violent, alcoolique et incestueux serait la cause du caractère ténébreux du père d’Hugo. Le ton de l’album est probablement l’un des plus sombre que la série (et son spin-off) nous ait livré, peut être trop parfois même à mon sens (mais ça ce doit être mon coté fleur bleue !). Le trait délicat et réaliste, toujours superbement mis en couleurs, porte aux nues la poésie sombre d’une œuvre qui, dans son intégralité, restera comme unique dans le monde de la BD.

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

C'est Quoi ? THE TREE OF LIFE

 

 

C'est de Qui ? A.Desplats

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu dans le coin? Oui

 

 

On peut écouter?.

 

 

 

 

Ca donne Quoi  Malick, réalisateur du film, est quelqu’un qui produit peu. Une poignée de films sur l’ensemble d’une carrière, tous autant adulés que décriés (je fais clairement partie du second groupe, étant sortis de la salle ne seraient-ce que pour les deux précédents celui ci : l’ampoulé Ligne Rouge et le cul-cul Nouveau Monde), et des scores confiés parfois à des artistes improbables (Zimmer et Horner respectivement sur les deux films sus-cités). On peut regretter, à l’écoute de la B.O du jour, que les compositions du français Alexandre Desplats ne sont clairement pas assez entendus dans Tree of Life. En effet nous avons là une musique tantôt contemplative,  tantôt mélancolique, parfois presque métaphysique, très élaborée malgré une apparente simplicité (les motifs au piano sont impressionnants d’efficacité) où la dualité est constante et dont l’ensemble forme une unité rare. Une bien belle œuvre qui n’a clairement pas reçu l’accueil qu’elle méritait et qui permet de donner au début de ce nouveau cycle des Sambres une profondeur innatendue.

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  • : "...ces illustrations sonores. On apprend toujours quelque chose avec elles. Y compris sur des œuvres qu'on a soi-même écrites." Serge Lehman. (La Brigade Chimérique, Metropolis, L'Homme Truqué)
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