Elargissez votre vision / La Vision de Bacchus Vs. Darmstadt Ouvertures

LA BD:

C'est quoi : LA VISION DE BACCHUS

C'est de qui : J.Dytar

La Couv':

Déja croisé sur B.O BD? Non.

C’est édité chez qui ? Delcourt, un lien vers le site :

http://www.editions-delcourt.fr/special/visiondebacchus/

Une planche:

Ca donne Quoi   J’ai pas mal tourné autour de ce one-shot à l’époque de sa sortie et finalement j’ai sauté le pas. Si je n’ai pas été déçu dans l’ensemble, je l’ai tout de même moins apprécié, sur un sujet approchant, que le Leonard et Salaï sorti chez Soleil il y a peu. L’album nous transporte à Venise, en 1510, où le peintre Giorgione vit ses derniers moments en achevant l’œuvre de sa vie. En flashback nous allons assister à l’accession à la célébrité de l’artiste, à sa rivalité avec son contemporain Antonello, et à sa rencontre avec une muse qui va le hanter jusqu’à la fin de ses jours. Mêlant étroitement et habilement les codes de la bande dessinée et ceux de la peinture de l’époque, piochant dans l’une, jouant avec l’autre, Dytar réussit le pari de marier les deux arts de fort belle façon et de faire la lumière sur un artiste surement moins connu que Da Vinci (en rapport avec le « Leonard » sus-cité).

LA MUSIQUE

C'est Quoi ? DARMSTADT OUVERTURES

C'est de Qui ?  Telemann

La couv' 

Déjà entendu chez nous ? Non

On peut écouter?

Ca donne Quoi  Représentant en Allemagne des « Gouts réunis », Telman a su avec brio effectuer le mariage des styles italiens, français et allemands. En résulte une musique qui certes peut paraitre chargée parfois, mais brille par sa diversité. Auteur de plus d’une centaine d’ouvertures, celles de Darmstadt sont connues entre autre pour avoir des instruments dominants distincts. L’Ouverture en Ré, principale pièce que j’ai écouté pendant pour La Vision de Bacchus, a, par exemple, été composée pour hautbois, violons et violoncelles. Plus d’un siècle sépare l’époque évoquée dans la BD de celle à laquelle Telemann a écrit ses ouvertures, mais la teneur des pièces, la maestria de l’ensemble et, une fois encore, sa variété, n’ont pas démérité sur ma lecture.