21 août 2014 4 21 /08 /août /2014 08:41

 

 

 

 

LA BD:

 

 

 

C'est quoi : LA COLONNE. 2° PARTIE.

 

 

C'est de qui : Dabitch & Dumontheuil

 

 

 

La Couv':

 

 

 

Déja croisé sur B.O BD? Oui au moins sur le tome précédent.

 

 

C’est édité chez qui ? Futuropolis, un lien vers le site :

http://www.futuropolis.fr/fiche_titre.php?id_article=790275

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne Quoi   Deuxième partie du brulot de Dabitch et Dumontheuil qui, via un humour acerbe et forcement grinçant, remettent en exergue l’affligeante réalité de la colonisation française  à la fin du XIX° siècle, que les manuels d’histoire ont longtemps présenté de façon elliptique ou tendancieuse. Ici on est atterré par le parcours à la Colonel Kurtz des deux officiers français partis en campagne meurtrière (et encore le terme est faible, comme le dit l’un des protagonistes de ce tome, « il n’y a pas de mots pour décrire ces horreurs ») de Dakar jusqu’au Tchad, bientôt confrontés à leur propre armée, aux forces anglaises et surtout à une tribu d’amazones féroces qui vont causer leur perte (belles petites incursions dans le fantastique d’ailleurs à cette occasion, dans la continuité du personnage fil conducteur du premier tome qui revient ici). Un diptyque remarquable à bien des points, entre un scénario intelligent et un dessin surprenant sur un tel thème.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? BIRTH OF A NATION

 

 

C'est de Qui  Breil

 

 

La couv' 

 

 

Déjà entendu chez B.O BD ? Oui il me semble.

 

 

On peut écouter?

 

 

 

Ca donne Quoi ?  Outre une petite poignée de titres inspirés par les classiques du folklore U.S qui forcement dénotent un peu ici, le score aux accents souvent héroïques de Breil (compositeur brillant mais peu prolifique des débuts du cinéma) interprété avec brio par l’Orchestre Symphonique de Nouvelle Zélande, est très agréable avec ce second tome de la Colonne à qui il prête une ambiance un peu grandiloquente désuète décalée. Il fait office de modèle rétroactif des grandes B.O qui feront les beaux jours de l’Age D’Or d’Hollywwod. L’absence de sons directs et de dialogues obligeaient les compositeurs de l’ère du muet à redoubler d’inventivité pour évoquer un maximum de choses via la musique et Breil excelle dans cette pratique. Alors qu'une nation s'éveille sur la B.O, une autre se fait massacrer dans la BD.

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