Marathon en privé / The Private Eye Vs. Marathon Man

LA BD:

C'est quoi : THE PRIVATE EYE

C'est de qui : Vaughan & Marcos

La Couv':

Déja croisé sur B.O BD? Oui

Leur site: http://panelsyndicate.com/

Une planche:

Ca donne Quoi  Bryan K. Vaughan est indubitablement l’un des grands scénaristes Outre Atlantique de sa génération, outre des scnéras marquants chez les Big Two (Marvel et DC pour les néophytes), il a produit des one-shot et séries remarquables et marqué également le monde du petit écran. Qu’il évoque un jeune homme seul survivant de son genre dans un monde post apo où seules les femmes ont survécu, une famille de lions perdue dans un Bagdad ravagé par la guerre ou encore les survivants d’un crash aérien sur une ile très particulière (si, si !), le bonhomme connaît son métier. Depuis quelques mois, en collaboration avec Marcos Martin (autre habitué du monde des comics US) ils ont monté Panel Syndicate, site dédié à leur série commune, The Private Eye. Dans un monde futuriste, débarrassé de l’une des pires des façons d’Internet et où  les gens sont devenus des « avatars » dans la vie de tous les jours, un Privé va se retrouver impliqué dans une sombre histoire de meurtre qui va se révéler des plus dangereuse. Avec un scénario rythmé, un dessin dynamique et coloré, les deux artistes frappent fort surtout que le comics est « vendu » directement sur leur site pour le prix que le lecteur juge convenir (Radiohead avait procédé de cette façon pour l’un de ses albums). Vaughan, ou l’homme qui a compris sa génération (et celle d’avant, et celle d’après !)

LA MUSIQUE

C'est Quoi ? MARATHON MAN

C'est de Qui  M.Small

La couv' 

Déjà croisé chez nous? Aussi

On peut écouter? Une petite suite

Ca donne Quoi  Bien qu’il ait écrit pour un peu tout les genres, ce sont probablement les scores des thrillers de la fin des 70’s et début des 80’s qui ont fait la célébrité de Michael Small. Pour le film de Schlesinger, version paranoïaque de Forest Gump (non je déconne), il reprend peu ou prou  l’esprit de The Parallax view, écrit deux ans plus tôt pour Pakula. Basé sur un motif principal qui personnalise le personnage principal et son obligation de courir compulsivement le thème donne le La au reste de la B.O, très rythmée et prenante. Avec une mélodie qui tourne sur 12 notes et se répète, le ton de l’ensemble est frappant. Small dira d’ailleurs que le succès du film et de son score lui donneront du boulot à Hollywod pour la décennie suivante. Peut être un peu tendu parfois avec The Private Eye, il installe une tension décalée et bienvenue.