Jeune Joconde / Leonard et Salaï Vs. Young Bess

LA BD:

C'est quoi : LEONARD ET SALAÏ

C'est de qui : Lacombe et Echegoyen

La Couv':

Déja croisé chez nous? Non

Une planche:

Ca donne Quoi   Si Soleil est plus connu pour ses séries Fantasy, SF ou Horreur grand public (avec tout ce que cela sous-entend), leur  collection Nocturnes produit beaucoup de one shots (ce Leonard en est néanmoins une exception) aux antipodes des albums lambda sus évoqués. On en a déjà croisé d’enthousiasmants sur B.O BD et ce Leonard et Salaï en fait partie. Version personnelle et très soignée de la liaison entre le génie et l’un de ses disciples, jeune homme doué mais extravagant, voire parfois vulgaire, ce premier tome bénéficie d’un graphisme superbe grâce notamment au trait  très stylisé  de Benjamin Lacombe (dont les lecteurs de ses versions de contes populaires connaissent déjà le talent). Les autres découvriront avec plaisir voir émerveillement ses versions des chefs d’œuvres de De Vinci revu et corrigés, et ses personnages aux traits si particuliers qui évoluent dans de très beaux décors assurés par Echegoyen. Le scénario mélange la bio officielle du maestro et sa vie amoureuse, les deux étant au moins aussi mouvementée, le résultat est à la hauteur de son sujet. Encore un bel équilibre entre fond et forme !

LA MUSIQUE

C'est Quoi ?  YOUNG BESS

C'est de Qui ?  M.Rozsa

La couv' 

Déjà entendu par ici? Avec Herrmann, il doit être dans le top 3 des cadors du site.

On peut écouter?

Ca donne Quoi Pendant ses presque 20 ans à la MGM, Rozsa a connu maint succès, et cette évocation des jeunes années de celle qui allait devenir la reine Elisabeth 1^ère, en fait partie. Visiblement inspiré par cette version historique romancée, le compositeur écrit des thèmes où l’orchestre fait des prouesses que ce soit sur le romantisme léger des valses, les fanfares enjouées ou les parties dramatiques  plus discrètes mais tout aussi appliquées. Le genre de score faste, varié  et réussi que quasiment lui seul pouvait produire à cette époque et qui, malgré quelques anachronismes, est de plutôt bon esprit avec ce premier volet de l’évocation de la vie amoureuse et artistique de De Vinci.